L’interdit offre ces bonheurs dont les jours n’osent pas rêver: la poésie d’un voyage insensé, l’attente d’un plaisir révélé, le frisson de la frontière passée. Traduit dans l’univers de la gourmandise, il prend l’aspect inédit d’une composition inexplorée de grands thés blanc, vert et bleu du Népal, de l'Inde et de Chine enchâssés de bois de réglisse et de gingembre. On ferme les yeux, et l’iconoclaste se fait icône.
Le nez est marqué par un bouquet envoûtant de parfums floraux et de santal évoquant l’encens précieux. La liqueur, elle, jaune d’or brillante, attire d’emblée par sa texture aérienne et son corps suave qui en appellent à l’esprit apaisant du zen, et contente le palais de notes légèrement zestées de mandarine et de fleurs blanches (tilleul, acacia) que couronnent les magnifiques et persistants arômes appétissants de la réglisse.
Aussi irrésistible qu’un fruit défendu !